Jésus, frère de Socrate, de Pythagore, philosophe…

On nous ment. Depuis tellement longtemps. Et si profondément… Qu’il est bon le temps où les dictats inculqués par l’Etat fasciste : dans ses écoles, dans ses médias et chez ses « grands penseurs », s’effondrent. Parce qu’il ne faut pas gratter beaucoup pour que cela s’effondre. Non. Il s’agit juste d’oser faire un pas seul, malgré la voix en dedans qui nous sermonne et veut nous protéger des « dangers ».

Il ne faut pas croire que les fanatiques sont emplis de haine… Non, ils sont aveuglés, comme nos parents, nos amis et s’ils attaquent, frappent, crient, c’est qu’ils tiennent à nous mettre en garde, par amour. Amour, la seule chose véritablement venue d’eux. Le reste n’est qu’un amas de leçons apprises et qui ont été tant et si bien dégurgitées, seul moyen (parait-il) de pouvoir « avancer » dans ce monde.

L’état dictateur ? Mais comment cela ? On reconnaît la dictature à quelques signes… Exemple : les dictateurs pointent un bouc émissaire pour pouvoir nous rendre aveugles et sourds, sûrs que nous n’avons d’autre choix que de nous plier à ces règles, pour notre propre bien être, notre propre sécurité. La bête noire de l’ère de l’état : les religions. La bête noire de l’ère des religions : les libres penseurs.

Saviez-vous que celui qui fonde le christianisme était justement le fruit de cette libre pensée ? Un être capable de remettre en question les codes établis pour découvrir sa vérité intérieure, un initié, un philosophe (mais je parle ici du vrai sens du mot philosophe. À ne pas confondre avec la flopée de dogmatiques jouant de concepts extérieurs) comme Pythagore et Socrate avant lui. Si, si, ces deux grands êtres que vous avez connus dans notre école d’état étaient des grands initiés. Des êtres qui parlaient des mystères comme Jésus après eux, et qui ont essayé de faire naître, de leur vivant, des sociétés basées sur la paix, sur l’éducation de chaque être et, donc, sur la prise en compte de la dimension spirituelle.

Bien sur, pour le savoir, il faut avoir lu les pages qu’à l’école on ne nous montre pas. C’est très pratique de fonctionner comme cela, par extraits d’oeuvres. Un bon moyen de faire croire aux gens qu’ils connaissent bien un auteur (pour Socrate, nous parlons bien évidemment de Platon, son disciple) tout en évitant qu’il ne le connaisse vraiment. Ça permet de pouvoir lui faire dire ce qu’on veut faire entendre. Un bel exemple de manipulation, non. 😉

Il semble que je sois un peu en colère, nest-ce pas ? C’est vrai, je l’admets. J’ai passé presque quarante ans à cracher sur le Christ. Presque quarante ans à ne pas pouvoir lire autre chose même dans les évangiles que ce que l’église et mon entourage en ont fait. Quand il y a là un si bel exemple de chemin pour s’atteindre soi-même. Quel gâchis !

Il est grand temps d’affronter nos incohérences et de cesser de s’en remettre confortablement à ce système étatique qui ne cesse de vouloir nous rendre plus stupides, moins pensants, moins vigilants.

Nous avons le choix. À chaque instant. De mette nos enfants dans ces écoles fascistes ou non. De comprendre que nous sommes plein de mensonges et de mirages nourris par la peur. De nous tourner vers ces grands hommes qui ont fait progresser la paix et l’amour. Comme Gandhi, Martin Luther King… le Christ. Ils nous ont montré qu’il était possible de ne pas accepter ce que nous ne souhaitions pas. Sans violence, sans haine, mais dans la clarté de nos engagements, dans la compréhension que nous sommes puissants et que chacun de nos gestes, de nos mots, de nos pensées agissent sur le monde.

Je ne veux pas vous faire peur, non. Je veux vous montrer comme l’espoir est grand et comme nous pouvons, si nous le décidons, créer un monde merveilleux. Un monde sans peurs, sans frontières, sans dogmes, forgé par l’homme, pour l’homme.

Que ceux qui confondent religion et spiritualité prennent le temps de regarder cela de leur intérieur. Qui d’entre vous peut affirmer que rien ne se passe dont il ne soit pas pleinement conscient ? Qui peut affirmer que la vie, l’univers, ne sont pas si beaux qu’il semble impossible que cela soit le fruit du hasard ?

En quoi la religion nous met elle face à ça ? La religion utilise les mêmes armes que l’Etat. Elles rendent l’être humain mouton. Elles tentent de lui faire croire que pour s’en sortir, il faut s’en remettre à elles. Mensonge ! Mensonge ! S’il y a bien une dimension diabolique, elle se trouve dans les églises de toutes les confessions et dans tous les états, qu’ils soient capitalistes ou communistes !

Seul l’individu peut être son véritable maître. Et jamais avant qu’il n’ait assimilé cela, il ne pourra atteindre la plénitude qui lui revient. Ce n’est pas vrai qu’il faille des lois, des peines, des règles. Parce que si vous entrez à l’écoute de votre être intérieur, toutes les règles du bien vivre ensemble y sont inscrites. Nous sommes amour. Nous sommes joie. Curiosité. Paix. Écoute. Du plus profond de nous, nous ne sommes que ça. Et quand vous commencez à le percevoir, comme elles sont le fruit de votre recherche, de votre enfantement de vous-même, elles deviennent inviolables ! Tout cet apparat ne sert que tant que les êtres acceptent de rester immatures et à la merci d’un système quel qu’il soit. Alors, oui, il faut le dresser. Comme le plus vulgaire des êtres.

Dieu est en vous. En chacune de vos cellules. En chacune de nos cellules. Il parle cette langue universelle, partout, en tout instant, dans toute la création comme un seul et même être. Il ne tient qu’à vous de l’entendre. C’est votre choix. Il ne tient qu’à vous de comprendre que ce n’est pas un vieil homme à la barbe grise, mais simplement la conscience qui est présente partout dans l’infiniment petit du vide, dans ce vide qui nous fonde. Nous sommes tous dieu. Chacun individuellement et tous ensemble. Avec tout ce que comporte la création : étoiles, galaxies, fleurs, vers de terre, extraterrestres, intra terrestres, etc.

Si vous préférez demeurer sourds, alors vos cellules seront sourdes. Si vous voulez croire en la maladie, en la mort, alors elles vous exauceront. Et ainsi de suite.

Que vous en coûte-t-il d’essayer ? De faire taire Fun Radio pour vous brancher sur France Culture ? ( C’est une image, parce que même France Culture vomit les mensonges et la haine à longueur de journée… Mais avec plus de style, j’en conviens ;))

Trouvez-vous vraiment que notre dernier paradigme est à la hauteur de nos attentes ? La culture étatique a-t-elle réussie à faire disparaître la malnutrition ? La guerre ? L’indécente hégémonie de la richesse d’un petit nombre ?

Pensez-vous qu’une révolution changera quelque chose ? Oui, mais une révolution d’un genre nouveau. La révolution interne ! On a vu ce que font les révolutions. Rien que de changer l’axe de la dégénérescence ! Alors, attaquez-vous à vous-même. Et chaque fois que quelque chose vous insupporte, ne dites plus « il faudrait que », mais transformez le, vous-même, dans votre vie, maintenant.

Alors nous sortirons de cette impasse et nous créerons une humanité digne de ces immenses penseurs que furent Socrate, Platon, Pythagore et Jésus. Et tant d’autres….

Avec amour et foi !

Courage… Entre Anvers et Paris

Il me suffit de trouver un peu de distance et les mots reviennent. Toujours. Alors, écrire ? Pour qui ? Il me semble loin l’Alexandre de 2005. Pourtant cela n’est qu’un chemin. Jamais interrompu. Et il me semble qu’aux vues de la gravité de notre situation, avancer dans son coin, sans partage -si ce n’est avec son cercle intime- devient presque criminel.

Bien sûr, pour espérer avancer, il faut sortir du chemin de celui qui veut aider, qui veut convaincre, qui veut montrer la route. Car celui qui veut montrer ne chemine pas. Il est trop occupé à attendre les autres, à construire un discours, un personnage qui fasse le lien entre son monde et le théâtre dans lequel nous vivons tous. Pensant que la seule façon d’aider passe par tendre la main en arrière. Mais il me semble que cela est vain. C’est le résultat d’une éducation qui fait tout pour nous éloigner de notre œuvre. Il ne s’agit pas d’être berger. Non. Car l’être humain n’est pas destiné à devenir un mouton. Même si il a depuis longtemps été habitué à fonctionner comme tel. Non, je pense que l’aide vient de ceux qui ouvrent la route. De ces quelques êtres bien accompagnés, à l’éducation multiple. et qui, jour après jour, fortifient leur être, ne pouvant faire autrement que de se savoir responsables de tout ce qu’il se passe ici. Pas dans une dimension coupable. La culpabilité là encore est une habilité fixée par nos paires si loin dans notre chair. Qui peut s’aimer s’il se sent coupable ? Non, la culpabilité est une arme dressée contre l’être depuis la nuit des temps qu’il faut savoir extraire, cracher. Rien n’est irrémédiable ! Et chaque erreur est une victoire qui peut ouvrir la route ! L’on doit se relever, redresser le regard et assumer les larmes d’horreur qui peuvent couler. Puis bâtir à nouveau. Du nouveau. Amener la paix par la force de notre foi en la vie, en nous, en l’amour. Amener notre être à la fierté, à la grandeur, à l’immensité. Alors, nous ouvrons une brèche. Laissant un signe à ceux qui se sentent eux aussi dépassés par leur besoin de liberté, de compréhension, d’élévation. C’est le seul moyen de donner la chance à chacun d’entre nous de devenir un homme.

Et une fois cette route prise, il me paraît impossible de faire machine arrière. Alors, ce ne sont pas quelques pièges grossiers, portés par une poignée d’êtres à l’égo suranné qui pourront arrêter l’homme enfin debout. Parce que si nous y pensons bien, que nous importe notre trois pièces, notre réfrigérateur, notre bon petit lit chaud, quand nous comprenons que la prison est ici ?! Et qu’elle nous arrache chaque nuit, dans notre sommeil, une étincelle de vie ? Ont-ils l’air malheureux ces moines qui vivent avec trois habits et un bol pour faire l’aumône ? Je vous le dis, ils le sont bien moins que la plupart d’entre nous. Et la richesse, quoi qu’ils vous affirment, n’y change rien. Et d’être adulé comme le sont les stars et les hommes politiques, non plus. Et la justification de l’existence par ce travail derrière lequel on court… non plus !

Un dessin gravé sur le mur d’un abri. Un chant partagé, un poème gravé dans le bois où chaque lettre devient un être à part entière. Le respect de la vie sous toutes ses formes. L’émerveillement de l’enfant. La joie du partage. La richesse d’un échange sincère et grave. Oui, tout cela fait que nous pouvons nous réjouir d’avoir choisi cette planète et ces corps pour nous incarner. Car, à y bien regarder, comme Bouddha le dit, il n’est aucune place dans tout l’univers qui ne vaille celle de l’homme. Et je le dis à tous ceux qui attendent la venue de « sauveurs » venus d’autres planètes, d’autres dimensions, l’humain à en lui un champ des possibles si vaste que chacun d’entre nous pourrait être bien plus grand que le plus grand d’entre eux. Mais là encore, il est plus accessible de rester l’enfant qui attend la solution des parents. Et qui garde la bouche ouverte en pleurant, ne pouvant comprendre comment il a pu ne pas être encore exaucé par cette mère nourricière.

Regardez-vous. Contemplez votre vie. Les gens qui vous entourent, votre réalité. Tout cela n’est que le miroir de votre être profond. N’ayez pas honte. N’ayez pas peur. Accueillez cela. Vous êtes vivants. Et quoi qu’on vous dise, à chaque souffle, vous avez le pouvoir de tout changer. Tout. Vous avez le pouvoir de devenir ce que vous désirez être au plus profond de vous. Alors, retournez à votre centre. Lâchez les drogues multiples qui vous éloignent de vos travaux importants : ordinateurs, télé, téléphone, films, livres, etc. Pas longtemps. Mais ne serait-ce que dix minutes par jour. Posez-vous en vous-même et laissez l’être dedans vous dire ce qu’il a à dire sans jugement, sans contrôle. Alors, d’ici quelques pas, vous entrapercevrez un chemin. N’y courez pas ! Ne cherchez pas de résultat. Il n’y en a pas. C’est juste vous. Il n’y a qu’une route et qui demande d’être là à chaque instant. Juste là. Posé. Contemplatif. Calme. Aimant.

Alors vous rencontrerez le courage. Alors vous rencontrerez l’éveil. Pas celui de la dimension bouddhique -quoi que ce n’est pas un hasard si c’est ce mot qui a été choisi pour traduire l’accès à la vacuité-, mais le contraire de la fatigue. Car la fatigue est une maladie de l’âme. Épuisée d’être sans cesse ballotée en tous sens. Épuisée de ses cris que vous n’entendez pas. Épuisée de toutes ces petites choses que vous remettez à demain. Épuisée de ces mots qui traversent vos lèvres sans votre accord. Épuisée de cet amour immense que vous vous refusez. Épuisée de ces concepts que vous utilisez sans jamais les avoir remis en cause, réfléchis, puis choisis. Épuisée de ne pouvoir lutter contre toutes ces choses que vous laissez vous rendre si lâches. Épuisée de vous courir derrière. Tout le temps. Tous les jours. À chaque seconde. Nous avons tellement de choses à faire si nous voulons que notre monde avance et survive. Tellement de choix complexes à faire. Tellement de mauvaises habitudes inculquées à dénouer, puis libérer. Tellement de vie à inventer, à créer. Tellement de bonheur à vivre !

J’ai confiance en vous. J’ai confiance en nous. Et je sais que beaucoup sont sur le chemin. Mais attention, il ne s’agit pas de rêver ces mots, il s’agit de les mettre en vie. Et pour cela, il faut absolument sortir de la globalité pour commencer par le plus petit rien. Celui qui vous semble tellement futile. C’est lui qui sera toujours votre meilleur allié.

Courage ;))

Guy-Claude François est mort


Guy-Claude François

Hier matin ou devrais-je dire, hier midi, assis à cette table ouverte sur le monde, je contemplais Galiléo. Nous mangions notre première banane écrasée, fêtant en toute conscience ce mensiversaire. 4 mois. Les images défilaient. Ce premier jour, avec son grand bonnet maladroitement, fébrilement posé sur sa tête encore vierge de toute sensation d’air. Ces yeux déjà ouverts si grands. Et son sourire. C’était le second jour et il souriait au soleil !

Un jour, peut-être un mois et demi avant, Guy-Claude appela. Pour nous féliciter. Pour souhaiter un grand et vrai « bonjour » à ce petit être tout fraîchement arrivé. J’aurais dû me douter de quelque chose. J’aurais dû deviner. Mais, en même temps, Guy-Claude était un homme délicat. Dans le vrai sens de la délicatesse. Et cet appel l’était. Un regard attentif, bienveillant, discret. Un regard qui se retrouvait même dans sa voix. Il nous appelait pour nous féliciter, pour poser son regard doux sur le cou de cet enfant tout fraichement arrivé comme le font les bonnes fées – pour moi Guy-Claude était vraiment une bonne fée. Il était certainement déjà en lutte avec ce cancer qui aurait raison de lui le jour même où Galiléo, assis à cette table, découvrait le goût de la banane pour la première fois.

J’aurais aimé qu’il me dise. Qu’il me dise : « Tu sais Alexandre, je suis très malade. Il y a peu d’espoirs que je n’en réchappe. » Parce qu’alors, je me serais accroché à ce téléphone pour lui dire tout ce que je ne lui avais jamais dit. Lui qui avait toujours été là, autour de nous, bienveillant, calme, discret, passionné et passionnant.


Cette maison, cette famille, avait pour moi, enfant, quelque chose de merveilleux. Un goût de comme dans les films où « ils s’aimèrent, se marièrent et eurent… un enfant. » J’adorai, moi qui était d’un endroit chaotique, l’atmosphère douce et protectrice qu’il existait chez eux. On arrivait avec Thomas d’une journée en plein air, avec le bruit, avec la ville accrochée à nos basques et puis… pfiouh ! Tout s’arrêtait à cette porte. Comme si nous entrions dans un endroit molletonné du sol au plafond, avec des bulles roses qui éclataient devant nos yeux émerveillés. Chez Thomas, le fils de Guy-Claude et de Nico, tout était doux. On entrait dans un bain de mousse juste à la bonne température, dans un appartement où il ne faisait jamais froid. On avait à la main notre grenadine comme deux millionnaires dans un hôtel à Las Vegas. On mangeait ce qu’on aimait. Toujours. 

Je me faisais l’impression d’être trop crasseux pour être là. Trop « abimé » déjà. Mais Nico et Guy-Claude ne me l’ont jamais fait sentir. J’étais l’ami de leur fils, alors j’avais le droit au traitement de roi comme lui. Et mon dieu que c’était bon. Et mon dieu qu’ils m’ont aidé sans le savoir. Et l’un et l’autre. Et si aujourd’hui je crois savoir être père, sûr que je lui dois beaucoup à lui. 

Il était souvent dans son bureau. Mais pas comme on imagine les pères dans leur bureau. Non. Je ne me souviens pas d’une seule fois où notre présence, où nos demandes ne l’aient jamais agacé. Au contraire, il se tournait vers nous avec son merveilleux sourire -le même que celui qu’on peut voir sur les photos officielles- et répondait à nos requêtes avec attention et bienveillance. Toujours. Souvent même, il quittait son bureau pour nous laisser jouer sur son ordinateur ou il restait là, nous regardant silencieux. Amusé de découvrir ces enfants de l’informatique.

Quand il n’était pas juste posé là, avec son regard bienveillant, son sourire amusé, dans un silence qui ressemble à s’en méprendre à celui des maîtres, il nous expliquait tout un tas de choses. Toujours patiemment, jamais trop bavard. Du coup, je me souviens encore de nombre de ses conseils, de ses mots. Avec beaucoup de netteté. Parce qu’on savait que quand il nous parlait, ce n’était jamais pour parler de lui, mais bien à nous. 

Pour ceux qui ne m’ont jamais croisé, ma poignée de main vient de lui. Il disait : « Je n’aime pas les poignées de main molles, parce que souvent elles sont celles de ceux qui sont soit menteurs, soit lâches. » Deux choses qu’il n’était pas. La mienne était comme cela. A l’époque. Alors j’ai changé. J’ai d’abord broyé les mains de ceux que je croisais pour trouver, avec le temps, la poignée juste. Et chaque fois que je sers la main à quelqu’un, Guy-Claude est près de moi. Pensez-vous qu’il ait cherché cela ? Pas du tout. Il était bien trop humble pour ça.

C’était un homme comme on voudrait pouvoir l’être quand on sera grand. Un vrai repère pour un enfant garçon qui cherche à qui se raccrocher pour devenir le meilleur homme possible.
Il était à ce qu’il faisait et ne semblait pas du tout animé par de quelconques arrières pensées. Il était juste lui. Timidement, simplement, mais aussi sûrement, avec grâce. Que voulez-vous pouvoir refuser à un tel sourire ?

C’était un homme en chemin. Et quand on regarde tout ce qu’il a réalisé, on mesure la force de son axe. Parce que jamais, à aucun moment, il ne s’est départi de lui-même, de sa simplicité, alors que beaucoup d’entre nous se perdent au premier carrefour.

Tu sais, Guy-Claude, j’aurais voulu savoir, juste pour te dire tout ça. Avant que tu ne partes. Ce n’est peut-être pas grand chose, mais pour moi et pour ceux qui m’entourent, tu étais vraiment précieux et tu le resteras. Galiléo a un vrai père, je crois, et si lui saura que tu as participé à m’accrocher à ce chemin, toi tu ne le sauras plus. Je t’aime. Du fond du coeur. Et je te remercie. Chaleureusement, vraiment, profondément. Je sais que de là-haut, tu nous regarde avec ton merveilleux sourire et que ces ailes magnifiques que tu avais réalisées et portées sur le film Molière sont maintenant accrochées pour de bon à ton dos et que, quoi qu’on me dise, quand j’aurais besoin de toi, de tes conseils, de tes mots, de ton sourire bienveillant, tu viendras te poser là, au coin de cette table, attendant qu’on te sollicite, en griffonnant sur un bout de papier d’air.

Je t’aime.



Voyage… En chemin, toujours !

Se trouver seul à nouveau. À la frontière de la nuit et du jour. Juste au milieu. Croiser des visages qui sont encore dans leurs rêves. Sentir l’espace, immense, libre, de toutes ces pensées suspendues sur le bord des oreillers.

Il est chanceux celui qui connait ces heures. Et ce n’est pas pour rien que tous les grands penseurs s’y sont retrouvés. C’est un temps où le mot silence retrouve enfin son écho. Le jour, chaque être humain diffuse sur les ondes tout ce qui le traverse. Ça serait un peu comme si toutes les radios diffusaient sur la même onde ! Bien sûr, ayant toujours vécus ainsi, nous arrivons tout de même à discerner quelques informations. Mais, quand vous avez la chance d’être éveillé quand tout, autour de vous, dort, vous mesurez la cacophonie qui vous accompagne en permanence. Et même si vous ne savez à quoi l’imputer, vous jouissez d’un espace étendu où les pensées sonnent claires, où les émotions s’étirent à l’infini, où les dragons de l’enfance surgissent à nouveau au coin d’un immeuble pour vous saluer d’un chaleureux sourire. O que c’est bon, non ?

Presque six mois sans nouvelles… L’Alexandre de 2005 me semble si loin. Changement d’être, changement de décor, changement d’amis. Passage ouvert où rien n’est écrit. Passage ouvert où les gens qui vous entourent ne vous connaissent pas et du coup, vous permettent de ne plus être un individu, mais juste une étincelle qui passe. A chaque instant autre, à chaque instant nouvelle. Et du coup, à chaque instant avec chaque instant.

Qui a dit que la gravité existe ? Qui a dit que le temps existe ? Et que nous vieillissons ? Et que la fatigue peut nous terrasser ? Que l’Amour se fane ? Qu’on peut se lasser ?

Pourquoi faut-il tout circonscrire ? Si ce n’est parce qu’on a peur. Peur de l’inconnu, peur de se perdre, peur de ne pas être à la hauteur.

Soyez plutôt à l’écoute de vous et ne vous endormez plus en répétant quelque chose que vous auriez entendu. Profitez de ce magnifique outils qu’est internet pour vérifier, pour aller là où votre cœur voudrait vous emmener. Et n’écoutez plus la voix de vos parents tenue de leurs parents : « Tout ça c’est dans ta tête. La réalité… » Qu’on le veuille ou non, tout est dans la tête ! Et la réalité n’existe pas ! Sinon ça ferait longtemps qu’on aurait fini de la découvrir.Hier, la limite était Dieu, vu par nos églises. Aujourd’hui, la limite est fixée par les lois physiques et mathématiques. Mais ce ne sont que des limites. Donner par des trouillards. Parce qu’il faut le dire. Même chez ceux que certains d’entre vous considèrent comme les nouveaux dieux : les scientifiques ! S’il y a un être vrai sur un million, c’est déjà énorme. Ils sont loin d’être tous des Einstein. Il suffit de les écouter comme s’ils étaient de simples mortels et vous mesurerez alors le haut degré de bêtise qui se cache sous cet ensemble. Il en est de même dans tous les domaines, évidemment. Et les pauvres scientifiques ne sont pas les seuls à être en majorité une caricature de ce que le monde souhaiterait qu’ils soient.

Pourquoi pensez-vous qu’à chaque génération, il se découvre des choses nouvelles. Parce que des êtres singuliers continuent d’inventer notre monde. Qu’ils créent des extensions. D’où viennent-elles ? De leurs pensées, de leurs rêves, de leurs croyances.

Mais l’orange aurait pu être une brique. Et la particule est bien devenue onde !? Alors…

Ne laissez pas les autres décider pour vous. Ne laissez pas le groupe vous faire mouton. Chaque geste de chaque créature est un acte créateur. Il peut, comme l’effet papillon de Edward Lorenz, bouleverser le monde. On a tendance à oublier que notre histoire a été écrite par les rêves d’individus qui ne les ont jamais quitté et qui ont eu l’exigence de tenir leur croyance coûte que coûte, dans chacun de leurs gestes, à chaque moment de leur vie.

Ces êtres, ça peut être chacun d’entre vous. Non, ça DEVRAIT être chacun d’entre nous ! Nous sommes tous constitués des mêmes matériaux. Que vous le veuillez ou non, c’est ainsi… Pour l’instant en tout cas ;).

A tout de suite.

 

Réponse au message de Kriss M sur  » La Fidélité »

wow… wow… wow… J’ai pas mal pensé à ton texte du jour et comme je ne suis pas expansive en public, je t’envoie ce message en privé parce que ce texte ne peut pas se contenter d’un « j’aime ». D’autant que je n’ai pas tout aimé !

J’ai lu ta colère et je l’ai comprise et je suis même d’accord avec ton constat. Tout est en mouvement en ce moment et tout le monde est un peu perdu, certains plus que d’autres qui partent vers l’excès, l’extrême, l’inconsistance, surement pour se protéger d’une trop grande souffrance. C’est lâche mais c’est comme ça et c’est toute leur vie qui est comme ça pas que leurs relations amoureuses. Sans compter les défonces qui y sont pour beaucoup dans les comportements. Mais en revanche, je pense qu’il y a certaines notions de l’amour qui font partie d’un ancien monde et qu’il faut s’en défaire si l’on veut avancer sans pour autant perdre en substance et en profondeur. Au delà de la fidélité et de la notion de couple avec ses droits et ses devoirs, il y a l’amour. Sans amour, il n’y a rien de durable, que l’on reste ensemble ou que l’on se sépare, que l’on ait des enfants ou qu’on en ait pas.

L’amour peut se transformer avec le temps, comme tout le reste, il suffit juste qu’on ait choisi de continuer d’aimer. À un moment clé d’une vie, partir peut permettre de continuer d’aimer, d’une autre manière. Et c’est finalement ça qui est le plus important, continuer d’aimer sinon l’amour meurt. Continuer d’aimer même si l’on ne vit plus ensemble, continuer à faire vivre « la famille sacrée » même si elle est séparée physiquement. C’est un choix de vie qui dépasse la notion de fidélité et qui est au dessus de lois qu’il faudrait respecter d’après ce que tu écris à la fin de ton texte.

Il y a quelques temps j’ai lu un livre sublime de raoul vaneigem « de l’amour ». Je te le conseille. Et ton texte m’a fait penser à une de ses phrases que j’ai toujours à portée des yeux

« Je ne me fais pas à l’idée qu’une force aussi irrésistible se délite, s’émiette, s’éparpille au vent terrible de l’indifférence. Sans doute ai-je trop souvent chaussé les gros sabots qui le piétinent. Quoiqu’il en soit, je n’ajouterais pas mes regrets au mur des lamentations dont le commun entoure le cimetière de ses amours défuntes. Il n’y a pas d’amours mortes, il n’y a que des coeurs résignés à n’en pas raviver la flamme. L’amour crée et se recrée, telle la vie. L’appréhension de la mort ne récolte que les cendres qu’elle a semées. »

voilà, et là j’arrête parce que ça va être trop long et qu’il serait plus intéressant d’en discuter de vive voix !

je t’embrasse et te souhaite le moins de « colères » possibles !

Et encore merci pour tes réflexions partagées.

Kriss M

Réponse :

Je suis tout à fait d’accord avec toi. Enfin presque… 😉

Il faut s’entendre sur ce que l’amour représente. Pour moi, l’ancien paradigme porte quelque chose de plus profond que le nouveau (même si son sens premier s’est perdu rapidement et qu’en en faisant une règle absolue, on l’a perverti au point de le rendre mortifère). Parce que l’amour, je parle ici d’amour courtois, de celui qu’on réserve à un être en particulier (ou à quelques, suivant nos coutumes et nos croyances ;)) n’est pas quelque chose qui nous tombe dessus. Quelque chose d’extérieur à nous. Je ne le crois pas. C’est juste une route possible vers l’amour de soi, le seul qui puisse nous rendre réellement amoureux. L’autre ne porte jamais de solution miracle, il n’a pas de pouvoir sinon celui qu’on lui octroie. Le couple, le partenariat qu’on établit devrait retrouver cette dimension responsable. Hors notre littérature, nos fictions théâtrales et filmées, nos légendes sont pleines de romances et de passions. Ce qui ouvre la porte à tous ceux qui n’ont pas le courage et la rigueur de mesurer ce qu’ils s’apprêtent à mettre en route. Quand cela ne concerne que deux personnes, je suis d’accord qu’il faut pouvoir faire ses expériences et que des histoires même complètement tordues ont leur raison d’être. Au pire, on s’enfonce un peu plus dans la bêtise. Au mieux, on avance sur le chemin de la compréhension de qui nous sommes et de ce que nous valons à nous-même. Idem quand la violence physique ou morale est au rendez-vous.

Mais quand il s’agit d’un foyer, avec des enfants qu’on a reconnu et qu’on accepte donc d’emmener à leur émancipation, la donne change. Et c’est une chance.

Personne n’aurait l’idée de ramener son enfant à l’Etat quelques années après en justifiant cet acte d’un : « je ne l’aime plus !  » et pourtant, l’enfant, on ne l’a pas choisi. Je parle ici de sa personnalité, de l’être qu’il devient. On est capable, en tant que parent, d’apprendre à l’aimer tel qu’il est !

C’est drôle tout de même. On en est capable à cet endroit et pas avec notre compagne ou notre compagnon, quelqu’un qu’on a choisi et assez aimé pour penser qu’on passerait sa vie avec lui ou elle ?!

C’est bien que l’amour n’est pas ce que l’on voudrait nous faire croire qu’il est. L’amour est à l’intérieur de soi et il ne tient qu’à nous de l’amplifier, de le sublimer, de le rendre nouveau chaque jour. Certes, c’est un travail, un réel travail, mais, pour ceux qui choisissent ce type de partenariat : la vie à deux, c’est un des plus capable de nous montrer combien l’amour est avant tout une histoire de soi à soi. Et ce n’est qu’ainsi que l’on peut espérer aimer les autres. Tous les autres. Comme soi-même. Sinon, on reste le jouet d’un roman écrit par d’autres, souvent ignares eux même de ce que l’amour peut être. Le problème étant que ceux qui le rencontrent réellement n’ont pas toutes ces fables délirantes à déverser sur le sujet et qu’au final, on ne les entend que si on choisit soi même de sortir un peu de cette danse débilitante qui nous coupe de nous même et de notre responsabilité d’être.

Bien sur, c’est facile de se poser en donneur de leçon. C’est vrai que tous n’ont pas la chance d’avoir un bassin de vie qui leur laisse petit à petit mettre au monde l’être singulier et unique que nous portons tous. Mais, du coup, n’avons-nous pas le devoir de faire partager ce temps et cet espace à ceux qui ont du mal à y accéder. Surtout, en tant qu’artiste, comme je sais que tu l’es ? Ne sont ce pas nos fables qui dessineront les rêves de ceux qui viendront après ? Si celles de nos ancêtres sont capables de nous faire croire que l’amour nous tombe dessus, mais que par contre, tous nous aimons nos enfants « comme la prunelle de nos yeux ». Mdr ;))

Merci encore de ton message et de ce superbe extrait de « De L’Amour ». Promis, si prochainement j’ouvre un livre, ce sera celui là.

Bisous.

Alexandre

La Fidélité

Marcher sur la tête…

Je ne rencontre plus très souvent la colère et pourtant…

Pourtant, quand je regarde les êtres que j’aime et que, malgré moi, je deviens spectateur de ces déchirements, je me demande quand nous entamerons le réel travail qui nous attend.

Qu’est ce que l’amour ? Et comment en sommes-nous arrivés, tels des animaux, à nous perdre dans de stériles désirs capables de tant remuer la surface qu’il en devient impossible de distinguer le fond.

Croyez-vous que changer de partenaire puisse réellement changer ce que vous êtes ?! Croyez-vous que de baver sur l’homme ou la femme d’un autre, que vos mots pour leurs jolies formes, que vos désirs bestiaux nous mènent vers nous même, vers notre bonheur ? Ou pensez-vous que nous soyons irrémédiablement attachés à ce mode de rapports tout simplement parce que nos parents et grands-parents avant nous s’y sont vautrés ? Vous pensez que l’homme est fait ainsi ?! Dans son âme, dans son fondement ?! Cet être capable d’apprécier la beauté d’un coucher de soleil, de dessiner le monde à la pointe de ses mots à chaque instant ?! Et là, il n’a plus de pouvoir ?! Qu’il ne peut que subir ?! Que lui, le soit disant maitre deviendrait le jouet de ses émois ?! Et vous vous demandez encore pourquoi tout est si compliqué dans votre vie, dans votre tête quand vous n’êtes même pas capables d’avoir la rigueur de vous en tenir à vos propres choix ?!

J’ai honte ! Pour les enfants que vous avez vomis à cette terre et qui sont les jouets de vos infantilités ! Comme ces putains de barbie ! J’ai honte. De ce que vous présentez de nous ! Ne venez pas me dire : « je suis ton ami », « j’aime », « tu peux compter sur moi », vos mots n’ont pas de poids. Pas plus que les pubs qui vous martèlent le cerveau et que vous finissez par prendre pour argent comptant.

Vous êtes malheureux ? Perdus ? Et bien travaillez sur vous-même ! Cessez de fuir ! Vous êtes responsables ! De chaque mort, de chaque dérive, de ce monde qui va à vau-l’eau, de toutes les horreurs ! Vous vous trouvez des excuses ?? Mais vous n’êtes pas différents des pires d’entre nous ! Tous ont des excuses ! Rien n’est justifiable. Rien n’est bien ou mal. Mais tout est votre œuvre. La notre à tous. Et les rouages se voilent au départ par de minuscules grains de sables ! Vous pensez que certains devraient être en prison pour ce qu’ils ont commis. En quoi cet enfant battu ou déchiré dans son histoire est-il plus coupable que celui qui a promis de protéger sa famille et qui finalement s’en va. Tout ça, comprenez-vous, parce qu’il ne peut faire autrement… « L’amour, tu comprends… » Non, je ne comprends pas ! Je ne comprends pas qu’on laisse le choix à ceux là. On ne laisse pas un enfant de quatre ans seul faire la cuisine ?! Et bien, ici c’est pareil ! L’être qui se comporte comme cela n’est en rien adulte et encore moins Homme.

Arrêtez de fuir. Faites comme avec vos enfants. Fixez-vous des règles et respectez-les. Devenez des héros. Qu’est-ce qui vous en empêchent ? Soyez des héros et nos enfants voudront en être aussi. Et nous sortirons de ce cycle morbide et débilitant. Ne sommes-nous pas capables de mieux ?

Quand tu te sens perdre l’amour pour ton partenaire, c’est que tu n’en a pas pour toi. C’est tout. C’est sûr, c’est moins romantique…

Après, il existe des cas exceptionnels. Des endroits où l’on est en danger. Où le partenaire peut mettre la vie de l’autre ou des enfants en danger, c’est vrai. Mais, regardez-moi dans les yeux, combien d’entre vous détruisent leur œuvre pour de telles raisons ? La plupart font cela pour fuir, encore et encore, fuir. Si le corps de l’autre perd de son attrait, c’est à votre imagination, à votre courage, à votre force qu’il faut vous en prendre ! Pas à l’autre !

Bien sûr, le fait que j’ai eu à subir cela il y a à peine un an n’est certainement pas pour rien dans ma réaction. Bien sûr, votre silence, votre lâcheté, votre couardise dans telle occurrence n’est pas sans réveiller ma colère. Parce que assister à cela sans dire un mot, comme je pourrais le faire en cet instant est tout aussi criminel et montre combien on peut compter sur ce que vous nommez amitié.

Pauvres vous. Pauvres nous.

Oui, pauvres nous !

Ici, les préceptes que Bouddha a laissé pour nous, laïcs, et qu’il ne suffit qu’à nous d’appliquer pour que ce tissus d’âneries cesse et que s’entrouvre le chemin et toutes ses possibilités. Ces lois, pour ceux qui vacillent, sont à appliquer à la lettre. Alors seulement on peut entrer dans la vie en redressant l’échine et en étant capable de porter le monde que l’on souhaite, seul et donc tous.

RELATIONS ENTRE MARI ET FEMME :

L’amour qui doit les unir est considéré comme presque religieux ou sacré. Il est appelé « vie de famille sacrée ». Maris et femmes doivent être fidèles, respectueux et dévoués, et certains devoirs les lient l’un à l’autre : le mari doit toujours honorer sa femme, il ne doit jamais lui manquer de respect, il doit l’aimer et être fidèle, il doit assurer sa protection et son confort, il doit lui faire plaisir en lui offrant des présents. L’épouse, de son côté, doit prendre soin des affaires du ménage, elle doit accueillir les invités, les amis les parents et les employés, elle doit aimer son mari et lui être fidèle, elle doit sauvegarder leurs biens, elle doit être habile et courageuse dans toutes ses activités.

Bien sûr, de nos jours les  » places » n’ont pas grand sens. Nous sommes et maris et femmes, tour à tour. Mais qui ne respecte pas ces lois ne se respecte pas. Pour avoir passé de nombreuses années dans le déni de ce crédo, je peux vous l’affirmer.

 

Notre caverne de la création

Travail sur la fleur de vie – A.Ferran 2013

Le temps passe ou devrais-je dire : file. Je ne sais plus, en nombre de mois, à combien se compte mon absence ici. Je ne sais plus ce que j’écrivais alors. Pourtant le lien est là. Avec chacun d’entre vous. Je vous connais. Et parfois, je saisis un instant d’échange, malgré l’absence de signes sur cette page. L’entendez-vous cette petite voix qui vous accompagne et vous fait part de ses avancées ? Qui partage avec vous vos doutes, vos croyances, vos découvertes ? Comme si nous étions tous, ici, des amis intimes.
Pour moi, c’est comme cela que je nous ressens. Et je n’ai pas besoin de vos mots pour écouter l’écho de votre présence participative.
J’irai même plus loin… Si vous êtes de ceux qui viennent ici, il y a de grandes chances pour que vous soyez co-auteurs. Ne croyez pas que je m’imagine seul, avançant et donnant des directives à des oisillons, attendant becs ouverts. Non. J’entends. J’entends les mots qui circulent entre nous. J’entends les appels, j’écoute les réflexions, je partage les doutes et les joies. Comme si cette page était une caverne ethérique où parfois nous venons nous retrouver autour d’un feu pour partager nos questions, nos hypothèses, nos avancées.
Peut-être certains d’entre vous ne peuvent encore croire à ces choses. Parce qu’il n’y a nulle preuve de votre sentiment, de vos sensations et qu’on nous a appris à ne surtout pas nous laisser emporter par cela. Nous brandissant la folie, la mise à l’écart… Pourtant, chacun d’entre nous, enfant, entrait dans ces endroits sans se poser de questions. N’étaient-ils pas réels ? Bien sûr que si ! Ils sont juste un peu poussiéreux, livrés à eux-même. Et dans leur cœur (parce qu’ils en ont un) ils attendent votre retour. Patiemment, amoureusement. Ils savent bien que tôt ou tard, ils vous retrouveront. Même l’espace d’un instant même l’espace d’un rêve. Et ils jubileront de redevenir ces lieux magiques qui accompagnaient vos pas. Ces îles imaginaires peuplées de fées et de pirates.
Où croyez-vous aller quand vous plongez le nez dans un roman, une photo, une peinture, un film ? Avez-vous perdu à ce point la mémoire pour ne pas réaliser que tous ces endroits qui défilent dans votre cœur sont les vôtres ?! Voilà juste une clé, une porte pour vous autoriser à y retourner. Rien de plus. L’art est une porte. Une simple porte, une brèche tolérée dans ce monde de carton pâte vers les nôtres. Nos singuliers. Ceux où il n’y avait rien à justifier. Où nous étions les dieux.
Nous sommes des dieux. Nous sommes dieu. Chacun d’entre nous. Le grand Dieu unique. C’est ce que, désespérément l’on tente de vous cacher. Parce que d’être un dans la masse nous enchaîne. Bâillonnés par la peur, le doute. Nous n’osons pas faire vivre ce qui bat au plus profond de nous. « Attention, si tu dépasses la ligne, tu es perdu ! » Quelle ligne ?! Quelle perdition ?! Essayez. Vous verrez bien. On ne se perd que si l’on veut se perdre. Mais si on s’aime, même un tout petit peu, quelle expérience, aussi folle soit-elle, peut vous mettre en danger ? Qu’est-ce que l’on risque ? Est-on en sécurité dans ce monde de l’âge des dinosaures ? Est-on obligatoirement heureux quand on en fait partie ? Tout le monde mange-t-il à sa faim ? Tout le monde a-t-il un toit ? Non, non, non et non. Alors que risque-t-on à s’écarter de la route ? À entrer dans la forêt et retrouver ces cavernes où nous pouvions être en paix ?
Je suis fou. (Fou : « qui a un comportement extravagant »). Oui, fou. Je suis capable d’avoir autour de moi tout ce dont j’ai besoin. Pour cela, il me suffit de le visualiser et de l’incorporer dans mon environnement. Et je l’ai. C’est à moi, avec moi. Ça ne peut pas s’abîmer. Et je peux le garder aussi longtemps que j’en ai besoin.
Je suis fou. Oui, fou. Parfois, je passe la moitié de ma journée à discuter avec des objets. J’écoute leur histoire, les conseils qu’ils me donnent. Et ma foi, pour l’instant, ils ne me trompent jamais. Tout ce que j’ai décidé de faire en les écoutant était, d’une très facile et fluide à réaliser et de deux, toujours très bénéfique pour moi. Depuis, j’ai décidé de ne plus chercher du travail. De ne plus jamais, jamais, jamais, me laisser emmener par la peur. Et tout arrive. Tout seul. C’est comme si j’avais un secrétaire qui s’occupe de tout ce qui est laborieux. Et je peux vous dire qu’il est plus pointilleux que je ne l’ai jamais été.
Je suis fou. Alors qu’importe, je peux tout faire. Je ne regarde plus les informations, ni ne lis les journaux. Je préfère lire les canalisations (channeling), écouter les extraterrestres me raconter leur histoire. Apprendre les origines de l’humanité en écoutant les récits des Atlantes et des Lémuriens. Ça sonne tellement plus juste à mes oreilles et ça nous rend tellement plus beaux.
Je ne dis pas que c’est vrai. Nous ne savons pas ce qui est vrai. Personne. Chacun offre aux autres sa réalité. Certaines résonnent en vous, d’autres non. Certaines font du bien, d’autres non. Pourquoi alors s’empoisonner la vie avec ce qui est douloureux ? Ne serait-ce pas fantastique que tout ceux qui ne peuvent pas manger à leur faim découvrent la nourriture prânique ? N’est-ce pas terrible d’imaginer que certains meurent de faim, de soif, quand il existe un accès à la vie sans nourriture, sans eau ?
Chacun est libre de chercher sa vérité où il le souhaite. Chacun est libre ! On est libre de se brider jusqu’à la mort. Pourquoi pas ?
Mais plus nombreux nous serons à faire valoir notre liberté, plus les chances que notre terre se transforme pour le bien de tous sera effective. Il ne s’agit pas de gueuler, de cracher, de pleurer sur notre sort. Il s’agit de faire vivre ce qui est bon pour chacun d’entre vous et de le partager. Il s’agit d’être toujours à l’écoute de sa sincérité. Il n’y a pas de frontières. Les pensées circulent sur la toile de cette planète, exactement comme sur ce support qu’est internet. Chaque fois que vous grandissez, un arbre est sauvé, une vie est sauvée, voire même plusieurs. Car nous avons en nous des pouvoirs incommensurables.
Alors, je vous en prie, divaguez. Rêvassez. Retrouvez-moi plus souvent dans cette caverne où nous aimons nous retrouver, autour d’un feu fantastique et d’une guitare égrenant les notes pour appeler les étoiles.
Notre pouvoir est si grand…
Odr

« Voyage au-delà du corps »… La pleine conscience

Non, je ne vous ai pas oubliés. Simplement, le chemin de ces derniers mois est si profond, si singulier qu’il m’est difficile de fixer des pensées sur la toile de notre conscience commune. Et puis, je vous l’avoue, je m’amuse tellement que j’ai du mal à trouver le temps.

Mais là, il me semble qu’une étape de compréhension importante m’a traversé et qu’il est de ma responsabilité de vous l’ouvrir. Elle fait suite à la lecture fantastique (peut-être l’est-elle d’autant plus que je me suis remis à lire depuis six mois entre deux et trois livres par semaine. Et souvent des livres qui défont les frontières) de « Voyage au-delà du corps » de William Buhlman que je vous invite à lire.

Au fil de mes lectures sur l’Aura, la guérison par les mains, le livre Akashique, les Sept Rayons, la Physique Quantique, les études sur la Neuroscience, les Pyramides et les nombres, j’en suis venu à réaliser que nous sommes des créatures fascinantes. Il appartient à nos pensées, à notre imagination de créer le et les mondes qui nous entourent.

En partant de la découverte, en physique quantique, que le résultat dépend de l’observateur, que l’onde devient particule sous l’action du regard et qu’il est impossible de démontrer l’existence de quoi que ce soit sans la présence d’une conscience, et de l’autre côté du nombre incroyables d’expériences et de connaissances singulières qui se juxtaposent, se chevauchent, donc se contredisent, il me semble impossible de définir une réalité qui serait la même pour tous. Il y a DES réalités, chacune dépendant des croyances des individus.

Certaines sont communes, il est vrai, mais cela dans le sens où un plus grand nombre les véhiculent, un plus grand nombre y croit. Pourtant cela n’empêche pas certains de ne pas manger et ne pas boire depuis l’âge de sept ans, d’autres de léviter, d’autres de voyager à travers des dimensions non physiques, d’autres d’avoir vu Jésus ou Marie et de l’avoir même démontré en en faisant des photos. Pourquoi ? Pourquoi ces choses qui semblent antinomiques peuvent coexister ? Parce que si nous pouvons croire à quelque chose suffisamment, cela prend forme. C’est aussi simple que cela.

Bien sûr, depuis que j’ai compris cela et ça commence à faire un moment, ce n’est pas pour autant que j’ai réussi à cesser de manger, à voler ou encore je ne sais quelle chose extraordinaire, bien que je m’y sois essayé avec conviction. Pourquoi ? Parce que je pense que vivre dans un environnement donné nous impose des règles. Et même en sachant que l’on peut s’en défaire, le fait de les croiser sans arrêt rend le travail quasiment impossible. Rappelons-nous que nous avons aussi à faire avec notre partie inconsciente !

Mais cela raconte bien quelque chose. En sachant cela, en sachant que je créé le monde avec ma pensée, si je choisis cet environnement, c’est que je désire vivre cette expérience du plus profond de moi. Sinon il me suffirait d’aller ailleurs ! D’entrer dans un monastère ou d’aller rejoindre une culture qui croit en la malléabilité de notre réalité !

Ne rejetez pas votre monde. Regardez autour de vous comme vos croyances ont bâti votre univers. Vous avez pensé à votre maison, à vos objets avant de les avoir. Vous avez pensé qu’ils seraient durs à obtenir ou que vous auriez tout avec aisance et cela s’est produit. Et vous vivez à l’endroit où votre conscience et votre inconscience sont aujourd’hui. Et si c’est ainsi, c’est que c’est le meilleur endroit pour vous pour continuer à expérimenter ce que vous êtes venus expérimenter.

Ne croyez pas que cela changera ou se simplifiera après. Une fois morts. Parce que finalement, c’est juste l’entrée dans une autre dimension de conscience. Ceux qui croient fermement au Paradis, le trouveront. Ceux qui croient trouver des vierges s’occupant d’eux pour l’éternité, les trouveront. Ceux qui croient au néant le rencontreront. Tout est possible. Il s’agit donc de définir et de rendre réel vos choix, vos croyances et de prendre garde à vos pensées, à tout ce que vous pouvez formuler. Nous sommes beaucoup plus puissants que nous pouvons le mesurer.

Pour moi, nous sommes immortels. Pour moi, chaque passage dans une dimension et il y en a des milliards, est une expérience, un rôle de théâtre qui enrichi notre conscience. Je ne crois pas à l’évolution de l’âme dans le sens : « à chaque incarnation, je deviens plus aimant, plus gentil, plus sage. » Je pense que Jésus a aussi joué le rôle du tyran comme nous tous et peut-être même récemment. Si c’est une terre d’expériences, le sage est celui qui a connu tous les états, tous les endroits, toutes les réalités. Aucune n’est meilleure qu’une autre quand on sort de la dualité. Et toutes ont leur place si nous acceptons que notre conscience ne disparaît jamais.

Par contre, oui, je crois qu’il y a évolution. Évolution de la conscience, évolution, dans le sens où génération après génération, nous prenons conscience que nous et nos univers sont toujours plus vastes. C’est ce que la science fait, que ce soit en physique, mais aussi les sciences humaines, technologiques, etc. Et il arrivera un jour où nous pourrons prendre conscience de la somme totale de nos expériences. Et il arrivera un jour où nous n’aurons plus besoin de l’oubli pour mieux jouer nos rôles. Parce que nous aurons joué tous les rôles ! Alors nous créerons autre chose. Quoi, je ne le sais. Mais quelque chose qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer aujourd’hui. Tout est histoire d’imagination. Tout.

Alors rejouissez-vous. Savourez ce que votre conscience à mis en place pour vous. Ne vous laissez pas gagner par ceux qui ont peur du changement. Tout change tout le temps ! Et si quelque chose vous attire, mesurez si cela vous attire vraiment, et si c’est le cas, faites le choix de vous l’offrir. Faites le choix d’y aller. Ne craignez rien. C’est un grand jeu. Et si quelque chose vous donne envie de hurler, hurlez ! C’est un grand jeu. Vous faites l’expérience du cri et c’est fantastique. C’est votre choix et c’est délicieux.

Je vous aime.

Les Grands Bâtisseurs… Et les mots

Est-ce que si les bâtisseurs n’ont rien laissé sur leur passage, ce n’est pas parce que l’écrit est une dimension limitative ?

Je m’explique. Les mots sont tout autant de limites que ce que nous appelons la matière physique. Ils saisissent un flux d’informations, d’émotion qui arrive sous impulsion électrique et n’ont le choix qu’entre tel et tel concept pour se donner à l’autre. C’est un exercice que nous faisons depuis si longtemps que nous n’en mesurons même pas son impact. Mais, rien qu’énoncé ainsi, on mesure, je crois, les limites de l’outils. Suivant les langues, j’ai plus ou moins de mots. Suivant les langues, j’ai, quelques fois, la chance de pouvoir exprimer mes pensées en dessins. Permettant, certainement, un espace d’interprétation plus large, moins limitatif.

C’est exactement comme pour ce que nous voyons. Les choix, la simplification, la conceptualisation, là aussi, a du former, petit à petit, notre œil à simplifier l’expression de ce que cet outils magnifique est capable de recevoir. (Nous traduisons 2000 informations sur les 8 000 000 que nous recevons chaque seconde)

Alors, nous nous extasions que ce que nous observons correspondent si bien à ce que nous avons établi dans nos calculs, modes de vie, etc. La science trouve tout cela simplement extraordinaire ! Mais n’est-pas tout simplement évident ? Les mots, encore une fois, la traduction de cette complexité de flux, d’ondes, de signaux, par quelques concepts souvent assez globaux, ne nous empêchent-ils pas de faire autrement ?

Il faudrait faire l’effort pendant un mois de ne parler que par chant, par exemple. Traduire chaque état, chaque ressenti, par son expression sonore. Alors, au bout d’un certain temps, je suis sûr que nous commencerions à voir les choses d’un œil nouveau. Au sens propre du terme ! Les limites se dissiperaient et peut-être même percevrions-nous, tout ce qui nous entoure, sous forme d’ondes ?

Pour quoi faire, me diriez-vous ? Oui, pour quoi faire… Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui me pousse sans cesse à vouloir voir autrement. Je me dis souvent, moi aussi, que ça ne me mène nulle part. Que c’est une excuse pour ne pas gérer les aléas du quotidien. Au fond, si je suis venu là, je dois faire avec.

Oui, mais si ce monde est le fruit de mon imagination, alors je veux continuer à chercher à le créer plus ressemblant à ce que je souhaiterais qu’il soit ! Et pour cela, il y a une longue route de désapprentissage. Une longue route, souvent solitaire, où l’esprit, tentant de se joindre à l’émotion, ne recule devant aucune contradiction, devant aucun problème même s’il semble insoluble. Il les pointe, les soulève et passe des heures, des jours, des années à tenter de leur donner sens. Un sens propre.

Oui, mais de toute façon, je n’arrive pas à faire autrement. J’ai essayé. De faire taire les questions, de fermer les yeux, d’arrêter ma soif de lectures. De dire : « c’est ainsi » et de m’y tenir. Mais je n’y arrive pas. Immanquablement, je suis rattrapé par ces incessantes remises en question !

De ma fenêtre, je regarde avec affection les uns et les autres. Je m’émerveille devant la force de nos croyances. Quelles qu’elles soient ! Car nulle part ne semble exister de limites, sinon celles que nous nous imposons. Pourquoi un homme arrive-t-il à léviter, pourquoi un cadavre encore malléable, semblant être mort hier, se tient-il ainsi depuis plus de soixante ans, à l’air libre !? Certains êtres ne mangent pas, d’autres meurent de faim. Certaines personnes se réincarnent et le montrent par l’étendue de leurs souvenirs, d’autres se battent avec la mémoire cellulaire de leurs ancêtres. Certains parlent avec Dieu et en font des livres magnifiques, d’autres assurent par somme de calculs la réalité d’un démarrage de l’univers appelé « Big-Bang ». Qui a tord, qui a raison ? Et si tout le monde avait raison ! Et si personne n’avait tord !

Alors comment envisager les jours qui viennent ? Comment s’y positionner ? Que chercher ? Que vouloir ? Comment mettre à profit le champs qu’ouvre ces possibilités ? S’agit-il de profiter de cette compréhension pour créer une réalité merveilleuse, mais toujours illusoire ou de lâcher prise, un cran plus loin, et de chercher par delà ces multiples possibles ? Une équation qui renfermerait tout, le tout ?! Insatiable Quête du Graal !

De cela, tout de même, une ou deux leçons.

– Juger quoi que ce soit ne rime à rien. Chaque jugement est un mur qui se dresse entre vous et l’immensité de vos possibles. Encore plus, si ce jugement est explicite. Car alors, il y va de notre honneur, de notre sérieux, de ne pas ciller devant ce que nous avons arrêté. Et nous changeons à chaque seconde !

– Croire au bien et au mal, au bon et au mauvais, au juste et à l’injuste ne fera que vous froisser au dedans. Des êtres meurent pour cela, à chaque instant. Des frères se déchirent. Des amants se crucifient. À quoi bon ? Je ne dis pas qu’on ne doive pas défendre sa réalité jusqu’à la mort, si c’est ce que nous devons faire, mais en sachant qu’elle n’est pas la bonne, la belle, la juste, mais juste la NOTRE. Celle qui nous convient le mieux.

– Il n’y a pas La réalité, mais des réalités : autant de réalités que d’êtres et il s’agit donc d’écouter et de se mettre vraiment en place de l’autre, si l’on veut avoir une chance d’entr’apercevoir une réalité différente de la notre. Personne ne fait rien pour faire du mal. Personne, je vous l’assure. Même si très souvent les conséquences sont désastreuses.

– S’il est envisageable que j’ai « tout choisi » – dans le sens où j’ai voulu croire – alors je peux essayer de vouloir croire à d’autres choses : à ce qui me fait du bien, à ce qui me rassure, à ce qui me fait rêver. Je ne perds rien à essayer. Et si ça continue à tourner comme je ne le souhaite pas, me dire qu’au fond quelque chose en moi le choisit, peut m’aider à traverser l’épreuve et à garder sur elle un regard distancié, donc rendant la douleur moins brûlante.

C’est tout pour aujourd’hui ?

J’ai envie de le croire. 😉

TRÈS BEAU LIVRE LU RÉCEMMENT :
« Conversations avec Dieu » tome 1 et surtout, oui surtout tome 3

 

Amorcer la descente ! ou le retour sur scène ;)

Lever de soleil sur la banlieue parisienne…Et à nouveau la peau marquée au feu de l’égo. Revenir, redescendre, naître à nouveau, perdre encore, rester là ! Sentir la matière recoller les limites, une à une. Avoir faim, avoir peur, avoir soif. Mais pour la première fois, rester en même temps spectateur et pouvoir rire des codes fixés à l’or noir au fond de chacune de nos cellules.Je reviens d’un long voyage. Je reviens de la mort. Mais pas d’une mort glaciale et triste, non, de la mort vraie. Celle qui ouvre la porte à l’au delà. Celle qui vous propulse dans la dimension du bonheur sans limites, sans concessions. Celle qui décuple votre compréhension et la force de l’amour. Oui, la force de l’amour !Combien de vies, combien de gens, combien d’amour il aura fallu pour qu’un petit rien tel que moi puisse traverser les portes de l’illusion ? Je ne sais pas ! Sûrement bien plus qu’aucun instrument de mesure ne pourrait le dire. Sûrement bien plus que toutes les étoiles accrochées dans nos cieux de papier.Quel cadeau. Terrible et sublime. D’un côté, les autres, ceux avec qui vous avez passé votre vie à construire l’autel de votre personne et qui ne peuvent supporter de lâcher la moindre de vos lettres. De l’autre, l’autre, celui qui nous habite tous et qui parle d’une seule voix parmi tous les êtres et le vivant. Lui qui explose d’un seul élan toutes les limites. « Je » n’existe pas ! « Je » parle vos mots. « Je » pense vos pensées. « Je » est un agrégat formé de souvenirs et de peurs. « Nous » n’a pas de notions, ni de temps, ni d’espace. « Nous » est. Un point c’est tout ! Dans l’instant, il est. Partout, il est. Il ne pose pas la question, il est. Il aime. Chaque éclat de vie qui illumine l’espace. Et chaque éclat est nécessaire. Herbe comme moustique.Un jour, très bientôt, « nous » sera visible par chacun. Et chacun ne sera plus. Sauf pour rire. Sauf pour jouer. Notre vie, notre culture, nos sociétés, la nourriture, l’eau, les maisons, les voitures : un jeu ! Une grande scène où « Nous », en bon parent, nous laisse jouer. À la vie et à la mort. Comme au théâtre ! Quels acteurs magnifiques nous sommes ! Quelle beauté dans cette enfance qui court en tous sens. Si vous pouviez vous voir dans « Nos » yeux ! Les larmes perleraient de toutes vos cellules. Et vous remercieriez le ciel de nous avoir fait si ignorants ! Et de nous avoir laissé la place d’être ces immenses artistes. Le jeu ne connait pas de limites. Le rêve non plus. Les mots sont nos briques. Et nous sommes au moment où l’édifice est sur le point de nous ouvrir grand « notre » vérité. Celle qui me fait fou aujourd’hui et eux handicapés. Celle qui se passe de mots, du va et vient du souffle, de l’air, de la lumière…I’m Back !