Voyage… En chemin, toujours !

Se trouver seul à nouveau. À la frontière de la nuit et du jour. Juste au milieu. Croiser des visages qui sont encore dans leurs rêves. Sentir l’espace, immense, libre, de toutes ces pensées suspendues sur le bord des oreillers.

Il est chanceux celui qui connait ces heures. Et ce n’est pas pour rien que tous les grands penseurs s’y sont retrouvés. C’est un temps où le mot silence retrouve enfin son écho. Le jour, chaque être humain diffuse sur les ondes tout ce qui le traverse. Ça serait un peu comme si toutes les radios diffusaient sur la même onde ! Bien sûr, ayant toujours vécus ainsi, nous arrivons tout de même à discerner quelques informations. Mais, quand vous avez la chance d’être éveillé quand tout, autour de vous, dort, vous mesurez la cacophonie qui vous accompagne en permanence. Et même si vous ne savez à quoi l’imputer, vous jouissez d’un espace étendu où les pensées sonnent claires, où les émotions s’étirent à l’infini, où les dragons de l’enfance surgissent à nouveau au coin d’un immeuble pour vous saluer d’un chaleureux sourire. O que c’est bon, non ?

Presque six mois sans nouvelles… L’Alexandre de 2005 me semble si loin. Changement d’être, changement de décor, changement d’amis. Passage ouvert où rien n’est écrit. Passage ouvert où les gens qui vous entourent ne vous connaissent pas et du coup, vous permettent de ne plus être un individu, mais juste une étincelle qui passe. A chaque instant autre, à chaque instant nouvelle. Et du coup, à chaque instant avec chaque instant.

Qui a dit que la gravité existe ? Qui a dit que le temps existe ? Et que nous vieillissons ? Et que la fatigue peut nous terrasser ? Que l’Amour se fane ? Qu’on peut se lasser ?

Pourquoi faut-il tout circonscrire ? Si ce n’est parce qu’on a peur. Peur de l’inconnu, peur de se perdre, peur de ne pas être à la hauteur.

Soyez plutôt à l’écoute de vous et ne vous endormez plus en répétant quelque chose que vous auriez entendu. Profitez de ce magnifique outils qu’est internet pour vérifier, pour aller là où votre cœur voudrait vous emmener. Et n’écoutez plus la voix de vos parents tenue de leurs parents : « Tout ça c’est dans ta tête. La réalité… » Qu’on le veuille ou non, tout est dans la tête ! Et la réalité n’existe pas ! Sinon ça ferait longtemps qu’on aurait fini de la découvrir.Hier, la limite était Dieu, vu par nos églises. Aujourd’hui, la limite est fixée par les lois physiques et mathématiques. Mais ce ne sont que des limites. Donner par des trouillards. Parce qu’il faut le dire. Même chez ceux que certains d’entre vous considèrent comme les nouveaux dieux : les scientifiques ! S’il y a un être vrai sur un million, c’est déjà énorme. Ils sont loin d’être tous des Einstein. Il suffit de les écouter comme s’ils étaient de simples mortels et vous mesurerez alors le haut degré de bêtise qui se cache sous cet ensemble. Il en est de même dans tous les domaines, évidemment. Et les pauvres scientifiques ne sont pas les seuls à être en majorité une caricature de ce que le monde souhaiterait qu’ils soient.

Pourquoi pensez-vous qu’à chaque génération, il se découvre des choses nouvelles. Parce que des êtres singuliers continuent d’inventer notre monde. Qu’ils créent des extensions. D’où viennent-elles ? De leurs pensées, de leurs rêves, de leurs croyances.

Mais l’orange aurait pu être une brique. Et la particule est bien devenue onde !? Alors…

Ne laissez pas les autres décider pour vous. Ne laissez pas le groupe vous faire mouton. Chaque geste de chaque créature est un acte créateur. Il peut, comme l’effet papillon de Edward Lorenz, bouleverser le monde. On a tendance à oublier que notre histoire a été écrite par les rêves d’individus qui ne les ont jamais quitté et qui ont eu l’exigence de tenir leur croyance coûte que coûte, dans chacun de leurs gestes, à chaque moment de leur vie.

Ces êtres, ça peut être chacun d’entre vous. Non, ça DEVRAIT être chacun d’entre nous ! Nous sommes tous constitués des mêmes matériaux. Que vous le veuillez ou non, c’est ainsi… Pour l’instant en tout cas ;).

A tout de suite.

 

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