La Fidélité

Marcher sur la tête…

Je ne rencontre plus très souvent la colère et pourtant…

Pourtant, quand je regarde les êtres que j’aime et que, malgré moi, je deviens spectateur de ces déchirements, je me demande quand nous entamerons le réel travail qui nous attend.

Qu’est ce que l’amour ? Et comment en sommes-nous arrivés, tels des animaux, à nous perdre dans de stériles désirs capables de tant remuer la surface qu’il en devient impossible de distinguer le fond.

Croyez-vous que changer de partenaire puisse réellement changer ce que vous êtes ?! Croyez-vous que de baver sur l’homme ou la femme d’un autre, que vos mots pour leurs jolies formes, que vos désirs bestiaux nous mènent vers nous même, vers notre bonheur ? Ou pensez-vous que nous soyons irrémédiablement attachés à ce mode de rapports tout simplement parce que nos parents et grands-parents avant nous s’y sont vautrés ? Vous pensez que l’homme est fait ainsi ?! Dans son âme, dans son fondement ?! Cet être capable d’apprécier la beauté d’un coucher de soleil, de dessiner le monde à la pointe de ses mots à chaque instant ?! Et là, il n’a plus de pouvoir ?! Qu’il ne peut que subir ?! Que lui, le soit disant maitre deviendrait le jouet de ses émois ?! Et vous vous demandez encore pourquoi tout est si compliqué dans votre vie, dans votre tête quand vous n’êtes même pas capables d’avoir la rigueur de vous en tenir à vos propres choix ?!

J’ai honte ! Pour les enfants que vous avez vomis à cette terre et qui sont les jouets de vos infantilités ! Comme ces putains de barbie ! J’ai honte. De ce que vous présentez de nous ! Ne venez pas me dire : « je suis ton ami », « j’aime », « tu peux compter sur moi », vos mots n’ont pas de poids. Pas plus que les pubs qui vous martèlent le cerveau et que vous finissez par prendre pour argent comptant.

Vous êtes malheureux ? Perdus ? Et bien travaillez sur vous-même ! Cessez de fuir ! Vous êtes responsables ! De chaque mort, de chaque dérive, de ce monde qui va à vau-l’eau, de toutes les horreurs ! Vous vous trouvez des excuses ?? Mais vous n’êtes pas différents des pires d’entre nous ! Tous ont des excuses ! Rien n’est justifiable. Rien n’est bien ou mal. Mais tout est votre œuvre. La notre à tous. Et les rouages se voilent au départ par de minuscules grains de sables ! Vous pensez que certains devraient être en prison pour ce qu’ils ont commis. En quoi cet enfant battu ou déchiré dans son histoire est-il plus coupable que celui qui a promis de protéger sa famille et qui finalement s’en va. Tout ça, comprenez-vous, parce qu’il ne peut faire autrement… « L’amour, tu comprends… » Non, je ne comprends pas ! Je ne comprends pas qu’on laisse le choix à ceux là. On ne laisse pas un enfant de quatre ans seul faire la cuisine ?! Et bien, ici c’est pareil ! L’être qui se comporte comme cela n’est en rien adulte et encore moins Homme.

Arrêtez de fuir. Faites comme avec vos enfants. Fixez-vous des règles et respectez-les. Devenez des héros. Qu’est-ce qui vous en empêchent ? Soyez des héros et nos enfants voudront en être aussi. Et nous sortirons de ce cycle morbide et débilitant. Ne sommes-nous pas capables de mieux ?

Quand tu te sens perdre l’amour pour ton partenaire, c’est que tu n’en a pas pour toi. C’est tout. C’est sûr, c’est moins romantique…

Après, il existe des cas exceptionnels. Des endroits où l’on est en danger. Où le partenaire peut mettre la vie de l’autre ou des enfants en danger, c’est vrai. Mais, regardez-moi dans les yeux, combien d’entre vous détruisent leur œuvre pour de telles raisons ? La plupart font cela pour fuir, encore et encore, fuir. Si le corps de l’autre perd de son attrait, c’est à votre imagination, à votre courage, à votre force qu’il faut vous en prendre ! Pas à l’autre !

Bien sûr, le fait que j’ai eu à subir cela il y a à peine un an n’est certainement pas pour rien dans ma réaction. Bien sûr, votre silence, votre lâcheté, votre couardise dans telle occurrence n’est pas sans réveiller ma colère. Parce que assister à cela sans dire un mot, comme je pourrais le faire en cet instant est tout aussi criminel et montre combien on peut compter sur ce que vous nommez amitié.

Pauvres vous. Pauvres nous.

Oui, pauvres nous !

Ici, les préceptes que Bouddha a laissé pour nous, laïcs, et qu’il ne suffit qu’à nous d’appliquer pour que ce tissus d’âneries cesse et que s’entrouvre le chemin et toutes ses possibilités. Ces lois, pour ceux qui vacillent, sont à appliquer à la lettre. Alors seulement on peut entrer dans la vie en redressant l’échine et en étant capable de porter le monde que l’on souhaite, seul et donc tous.

RELATIONS ENTRE MARI ET FEMME :

L’amour qui doit les unir est considéré comme presque religieux ou sacré. Il est appelé « vie de famille sacrée ». Maris et femmes doivent être fidèles, respectueux et dévoués, et certains devoirs les lient l’un à l’autre : le mari doit toujours honorer sa femme, il ne doit jamais lui manquer de respect, il doit l’aimer et être fidèle, il doit assurer sa protection et son confort, il doit lui faire plaisir en lui offrant des présents. L’épouse, de son côté, doit prendre soin des affaires du ménage, elle doit accueillir les invités, les amis les parents et les employés, elle doit aimer son mari et lui être fidèle, elle doit sauvegarder leurs biens, elle doit être habile et courageuse dans toutes ses activités.

Bien sûr, de nos jours les  » places » n’ont pas grand sens. Nous sommes et maris et femmes, tour à tour. Mais qui ne respecte pas ces lois ne se respecte pas. Pour avoir passé de nombreuses années dans le déni de ce crédo, je peux vous l’affirmer.

 

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