Je découvre depuis quelques temps et chaque fois de façon plus profonde, les mille et une possibilités de l’esprit. Quelle est donc cette machine qui nous dirige seule à 90% ? Et quelle part revient au cerveau, quelle au cœur, au foie, à la rate, aux reins, au système digestif ? Comment le savoir ? Et finalement, si nous n’en avons pas conscience, n’est-ce pas qu’il doit en être ainsi ?Si l’homme peut vivre sans manger, alors pourquoi se l’est-il imposé ? Pareil pour mille et une autre chose… Pareil.
Une fenêtre sur l’esprit
Chaque deux secondes, quelqu’un meurt sur terre du manque de nourriture et d’eau et nous avons le pouvoir de vivre de l’air ?! Et nous sommes bien plus beaux et fins quand cesse ce processus infernal qui nous ramène à l’âge de pierre. Se battre pour survivre ! Quand nous pourrions utiliser ce temps à comprendre qui nous sommes ou plutôt, utiliser ce temps à être ensemble. Vraiment. Simplement.
Y a-t-il une entité là haut qui nous a imposé cette épreuve ? Si non, est-ce le résultat d’une longue évolution ? Peut-être sommes-nous simplement à l’aube d’une ère nouvelle ? Une ère qui mettra encore des milliers d’années avant de devenir effective et qui verra un jour, un être d’une nature telle que nous paraîtrons à ses yeux des néandertals. Je peux, par le travail, par la conviction, devenir immortel. Arrêter de manger et boire, voyager dans l’espace comme un nuage, traverser la matière. Tout cela est à notre portée. Il suffit de prendre le temps, de s’y atteler, de laver nos apprentissages des scories de l’histoire et de la culture. Mais est-ce ça le bonheur ? Ou simplement le royaume des dieux dont parle Bouddha et qui mène un peu plus loin dans les nimbes de l’illusion et de la souffrance ?
À quel endroit se dresse la connaissance, à quel croisement la sagesse, à quel horizon la paix ? Si le meilleur endroit pour le découvrir est la vie d’homme, alors attelons-nous à la tâche. Devenons des êtres humains, humblement, sûrs que nous ne comprenons rien à ça qui se déroule ici. Capables de réaliser que nous ne dirigeons que peu de choses et que l’essentiel est invisible à celui qui agit. Seul celui qui contemple peut espérer embrasser l’immensité et accepter qu’il ne peut rien d’autre que la constater et la chérir, aussi petitement qu’il le peut.
À suivre…