Me voilà sorti du dernier spectacle de Georges Appaix…
Quelques images intéressantes, de jeunes danseurs prometteurs et investis, de la gaieté…
Si cela avait pu finir comme ça, j’aurais passé un moment pas très enthousiasmant, mais plutôt réconciliateur avec ce monsieur de la danse. Mais non ! Il a fallu qu’il rajoute des mots. Des mots pour tenter de nous faire comprendre. Comprendre que nous, hommes de théâtre, hommes du spectacle vivant, nous sommes là , égarés, contents d’être sur scène parce que finalement : « on y est pas si mal ! On perd la conscience… » Et je ne vous imposerai pas le reste tellement c’est laid et irrespectueux pour ceux qui travaillent autour à redonner au monde un semblant de responsabilité et d’honneur. Mr Georges, dansez, si cela vous chante, mais s’il vous plaît, ayez un peu de respect pour ceux qui meurent chaque jour à la tâche de rendre ce monde un peu autre, un peu meilleur. La scène n’est pas un espace où l’on va parce qu’on est bien et que ma foi, on s’y trouve… Non, la scène est un espace sacré, privilégié. Réservé à si peu d’entres nous que ça nous donne une responsabilité. C’est l’espace où l’on peut mettre en forme les questions, les cauchemars, les rêves. Où l’on peut retrouver la sauvagerie de l’acte, de la naissance. Où l’on a encore le choix de mettre au monde ces créatures que tout le monde porte mais ne peut laisser vivre. C’est le toit du monde. Un des derniers !
Comment allons-nous faire si ceux qui sont dessus nous le brade à la sauce TF1 ? Comment allons-nous faire si vous, les programmateurs, les officiels, les décideurs continuez à défendre cette culture de l’immédiat, de la facilité, de la jouissance perpétuelle ? Comment voulez-vous alors qu’ils nous prennent au sérieux, ceux qui dehors meurent de faim, de soif, d’incompréhension, de conditions de travail trop dures, si vous leur crachez à la figure, en faisant comme si tout ça n’était rien ?
Georges, reprenez votre sac à dos et partez en voyage… Laissez la danse un moment. Retrouvez la faim et la soif. Asseyez-vous et écoutez le chant du monde. Et respirez l’immense responsabilité qui vous incombe. Vous avez des armes, vous avez du talent, vous avez de la vie et des rêves, cela se sent. Alors, s’il vous plaît, ne vous abandonnez pas… ne vous abandonnez plus !
Quelques images intéressantes, de jeunes danseurs prometteurs et investis, de la gaieté…
Si cela avait pu finir comme ça, j’aurais passé un moment pas très enthousiasmant, mais plutôt réconciliateur avec ce monsieur de la danse. Mais non ! Il a fallu qu’il rajoute des mots. Des mots pour tenter de nous faire comprendre. Comprendre que nous, hommes de théâtre, hommes du spectacle vivant, nous sommes là , égarés, contents d’être sur scène parce que finalement : « on y est pas si mal ! On perd la conscience… » Et je ne vous imposerai pas le reste tellement c’est laid et irrespectueux pour ceux qui travaillent autour à redonner au monde un semblant de responsabilité et d’honneur. Mr Georges, dansez, si cela vous chante, mais s’il vous plaît, ayez un peu de respect pour ceux qui meurent chaque jour à la tâche de rendre ce monde un peu autre, un peu meilleur. La scène n’est pas un espace où l’on va parce qu’on est bien et que ma foi, on s’y trouve… Non, la scène est un espace sacré, privilégié. Réservé à si peu d’entres nous que ça nous donne une responsabilité. C’est l’espace où l’on peut mettre en forme les questions, les cauchemars, les rêves. Où l’on peut retrouver la sauvagerie de l’acte, de la naissance. Où l’on a encore le choix de mettre au monde ces créatures que tout le monde porte mais ne peut laisser vivre. C’est le toit du monde. Un des derniers !
Comment allons-nous faire si ceux qui sont dessus nous le brade à la sauce TF1 ? Comment allons-nous faire si vous, les programmateurs, les officiels, les décideurs continuez à défendre cette culture de l’immédiat, de la facilité, de la jouissance perpétuelle ? Comment voulez-vous alors qu’ils nous prennent au sérieux, ceux qui dehors meurent de faim, de soif, d’incompréhension, de conditions de travail trop dures, si vous leur crachez à la figure, en faisant comme si tout ça n’était rien ?
Georges, reprenez votre sac à dos et partez en voyage… Laissez la danse un moment. Retrouvez la faim et la soif. Asseyez-vous et écoutez le chant du monde. Et respirez l’immense responsabilité qui vous incombe. Vous avez des armes, vous avez du talent, vous avez de la vie et des rêves, cela se sent. Alors, s’il vous plaît, ne vous abandonnez pas… ne vous abandonnez plus !