Compte rendu au Théâtre Nô – Dom Juan, Lundi 20 Avril

Ce matin, « La mauvaise troupe de théâtre Nô » a rendez-vous au Butaï à 9h30 (DUUU MAAAATIIN!). Nous sommes a peu près a l’heure mais Alexandre a garé le « Faucon millenium » dans une flaque de boue. Sidney et Céline sont déjà là depuis un moment et nous attendent affalées sur un des bancs de la cour des Beaux Arts, Aude et Gaël ne tardent pas à arriver à leur tour. Par contre aujourd’hui il n’y aura ni Antoine, ni Anne, ni Fleur d’ailleurs, puisqu’elle nous a quitté et ne fera pas le spectacle…
Bon, nous voilà prêt pour une nouvelle aventure, mais mauvaise nouvelle: Alexandre vient de raccrocher son Iphone (I-technologie) et nous dit que nous n’auront pas les clés avant cet après-midi. Un peu déçu, nous nous rapatrions tous au Studio pour faire une lecture intégrale de la pièce.
Alexandre propose de retirer l’acte II pour des soucis de longueur et de sens, puis il fixe les rôles dont il est certain :
Céline retrouve le rôle qui lui été destiné depuis le début de l’aventure: Dom Juan, Aude jouera Elvire, Gaël, Gusman et Don Carlos, Sidney jouera le rôle du pauvre comme prévu et moi celui de Sganarelle.
La lecture est fini, et même si nous avons sucré l’acte II dans sa quasi-totalité, cela paraît long à quelque uns d’entre nous, voir très long…
Le chef grimace, et il pense à haute voix: « Pourquoi j’ai choisi ce texte? »petite inquiétude tout de même… PAS DE PROBLEME, ALLONS MANGER

Après un repas composé-décomposé-recomposé au mas, nous repartons au Théâtre Nô, où, a priori, si tout va bien, nous devons récupérer les clés. Oui, le code est bon, les grandes portes latérales s’ouvrent et voilà le petit et joli théâtre sous un amas de poussière qui nous apparaît. Je trouve des objets de toutes sortes( des sièges-auto, des chariots de grandes surface, des pèles, des espèces de pare-chocs de voitures, Oui ! je vous jure) et je ne peux pas m’empêcher de dire (pour le plus grand bonheur de Céline) : « Les gens prennent vraiment le théâtre pour une poubelle ! » En effet je ne suis pas la seule à penser qu’un nettoyage s’impose. Alors nous sortons nos engins et commençons par balayer le sol pendant que les deux moches s’occupent de dépoussiérer la scène en chantant… Puis Mototsugu, notre druide-metteur en scène sort les seau et nous prépare la mixture « spécial Théâtre Nô » composée uniquement de lait et d’eau chaude dans laquelle nous trempons nos chiffons. « Essorez-les bien !! C’est important sinon vous allez faire des traces… » Après les avoir, donc, bien essorés nous frottons la scène avec amour et grande délicatesse. Voilà l’espace de jeu tout propre. Youpiiiii…
Alexandre arrive avec un grand seau d’eau (plein d’eau, mais sans lait cette fois) et le renverse sur le sol (pas la scène évidemment) et nous frottons à nouveau (mais avec des ballets cette fois-ci). Nous voilà tous alignés derrière les grandes grilles rouges à patauger dans notre boue et à frotter en rythme comme des doux-dingues pour faire partir toute la poussière de l’autre coté des portes) Moquez-vous, mais je trouve ça très beau. Ca me fait un peu penser à STOMP. J’aime bien. J’étais contente de nettoyer cet espace avec vous.
Maintenant c’est vrai qu’on se sent un peu chez nous. « Absoluuuuument » a répondu le chef.
Nous sommes morts, mais c’est cool, parce qu’après une bonne nuit on pourra commencer cette semaine de répétition dans ce lieu complètement magique.
Yabou, en route, mauvaise troupe…
Je vous aime.

Jane.

(Comme vous l’aurez sans doute remarqué… ce compte rendu est quelque peu en retard… je le laisserai au 1er mai pendant une semaine, avant de lui faire regagner sa place temporelle… 10 jours en arrière !!!!! NDLR)

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