« Marqué(e)s par le Dragon » et Carnaval de Marseille

Cela fait un petit moment que je n’ai pas pris la parole sur ce blog… mon blog ? Ah oui 😉

Mais les jeunes écrivent bien et je n’ai pas vraiment la tête à ça.

Alors… petit résumé d’une semaine bien remplie. On en était où… ah oui ! Jeudi. Jeudi, des rendez-vous pour avancer sur « Marqué(e)s par le Dragon » et une voiture qui me lâche en plein Marseille, la maligne. Elle me permettra de rencontrer des gens intéressants et de faire le point sur ce qu’il y a à faire et à porter pour voir ces beaux projets voir le jour. Ce n’est qu’un câble d’embrayage, mais à Marseille, ça devient un embrayage complet. Heureusement, le dépanneur me ramène jusqu’à Bouc Bel Air, dans mon petit Garage Laugier ou Mr Laugier, qui s’occupe de mes déboires de voiture depuis plus de six ans, même s’il fait payer réellement les heures de main d’oeuvres, s’arrange toujours pour faire le maximum avec le minimum. Un vrai grand bonhomme de la mécanique !

Toujours Jeudi, il me faut retouner à Marseille. J’ai rendez-vous dans un salon de thé improbable, Boulevard Longchamps, à la nuit tombée, pour y rencontrer Lu-Ne, une graphiste et « marketeuse » rencontrée sur le net et qui accepte de m’écouter sur la création de « Marqué(e)s par le Dragon ». Le salon de thé est une merveille. On laisse ses chaussures à l’entrée et nous voilà déambulant, au milieu du désert, dans du sable fin, jusqu’à notre table. Un recoin chaleureux aux mille coussins. Le thé y est bon. Le café aussi (paraît-il). Deux gars se sont lancés dans cette aventure et ont tout fait eux-même. Ca se sent. Ca respire l’amour à chaque centimètre carré. C’est dépaysant. Et pour « travailler » (Lu-Ne n’aime pas ce mot…) c’est très bien aussi. A découvrir d’urgence. Au 65 (et non 66 ;-)) Boulevard Longchamps à Marseille. Le rendez-vous ? Quel rendez-vous… à oui ! Le rendez-vous avec Lu-Ne était à la hauteur du lieu qu’elle m’a fait découvrir. Très agréable, vivifiant, constructif et en même temps apaisant. Un vrai beau moment !

Vendredi… vendredi… Je ne me souviens plus de vendredi. Je crois… une journée à la maison. Un peu de ménage, quelques avancées sur les dossiers en cours et puis le début de l’écriture des Statuts de « Marqués par le Dragon » avec tout ce qui va autour. C’est que l’Assemblée Constitutive a lieu dimanche et que samedi, je bosse au Carnaval de Marseille… En plus, Elise fête les 80 ans de sa maman le samedi, donc il faut préparer la maison pour cet accueil spécial et précieux. (Il paraît que la fête d’anniv était très belle !)

Samedi… debout à 5 heures et départ pour Marseille. La corniche à cette heure est magnifique. Je suis toujours surpris de voir le peu de temps que je mets pour me rendre là-bas à ces heures où il n’y a pas de circulation. Vingt-cinq minutes quand le soir pour rentrer je mettrai une heure et demie ! C’est une belle journée ensoleillée. Je suis content de retrouver la face technique de l’iceberg. Les gens qui bossent là, je les croise une fois par an, à peu près. Ce sont, pour la plupart, des porteurs de projets grandioses et humains qui comme moi, font ce genre de plans pour pouvoir continuer à avancer sur ce qui les fait vivre.

Le Carnaval de Marseille n’est pas de ceux-là. D’année en année, il s’apauvrit. C’est devenu un défilé où les spectateurs, coincés derrière des barrières vauban, n’ont plus que les appareils photo pour participer. Il y a bien quelques jeunes qui achètent des bombes à serpentins, mais ils ont beau tendre les bras, leurs serpentins, à part, les régisseurs qui sont sur les bords, retombent dans le vide, la plupart du temps. Je mesure comme en ce jour de fête, il y a peu de bonheur réel. On fait semblant. On se dit que. Mais c’est morne. Morne à mourir. Si, il y a quand même quelques compagnies qui essayent de jouer le jeu. De mettre en place quelque chose de vrai, de porté (Manu, resp du 11/12 par exemple), mais ils se font broyer par cette grosse machine à mensonge. Le défilé devait durer une heure, il n’en durera qu’une demie-heure, achevant les bonnes âmes qui avaient tenter de construire quelque chose pour ces publics… Il est dix-neuf heures. Je rentre chez moi. J’ai perdu quelque chose encore aujourd’hui. Je me dis que la tâche ne sera pas aisée. Qu’il faudra leur faire violence pour les emmener ailleurs, mais que de toute évidence, ils n’iront pas d’eux-même. Comme quelqu’un qui aurait mangé Mac Do depuis trop longtemps et à qui on voudrait faire goûter juste du riz légèrement assaisonné. Non ! Ca risque d’être bien plus difficile que je ne l’avais imaginé.

Dimanche… Dimanche, je me lève encore plein du poids de la veille. Je m’installe à l’ordi et je commence à faire l’architecture du site « Marqué(e)s par le Dragon ». Les autres (Fred, Laura, Esther) arrivent à 18 heures pour la réunion constitutive. J’ai quelques jolis mails dans ma boîte, une fille qui aimerait bien voir son père levé le nez de l’écran, un Simon tout mignon qui s’occupe comme un frère (qu’il est) de sa soeur, une Jeanne affairée et que je sens avancer sur la bonne voie, une amoureuse, Elisabeth qui travaille aussi sur les statuts. Et puis, c’est l’heure. On attaque la réunion. On fait un point sur les avancées (elles sont nombreuses). On peaufine les statuts. On se choisit mutuellement, on vote, on signe. Il est 23h30. Je suis devenu Président de cette association qui j’espère aura la force de faire le travail titanesque qu’elle se propose de faire. Accompagné de Fred à la trésorerie et de Laura comme Secrétaire. Esther et Elise, elles sont au CA. Nous sommes cinq membres fondateurs. Et nous sommes plein d’espoir et de sommeil. Tout le monde rentre se coucher. Il me faut, avant de les rejoindre, faire un rapide tour au Japon pour régler quelques histoires pour mon stage avec Maître Udaka, j’envoie à Thomas, Lu-ne et Sway le « synopsis » du site des « Marqué(e)s » pour qu’ils m’y collent des couleurs, des odeurs, de la vie. Et c’est avec Chouang Tseu que je vais me coucher. Ce vilain qui m’emmène chaque soir un peu plus loin de vous, un peu plus près de moi. C’est mon père qui m’avait fait découvrir ce philosophe chinois en me disant que c’était le plus grand auteur de tous les temps. A l’époque, j’avais opiné, acheté ses oeuvres et… rien compris ;-). Aujourd’hui, sa voix commence à résonner en moi. C’est assez délicieux. Il est deux heures… rideau et rêves.

Voilà.

Je reviendrai vite vous expliquer le rôle de « Marqué(e)s par le Dragon », vous dire en quoi vous pourrez aider et ce qu’on attend de vous tous. En attendant, je vais finir mon café et me remettre au travail.

A très vite.

Une réflexion sur « « Marqué(e)s par le Dragon » et Carnaval de Marseille »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *