Shakespeare et compagnie…

Les jours qui viennent de passer ont eu raison de mes petits rituels. Et ce n’est pas sans peine que j’ai enclenché le frein d’urgence hier au milieu de la nuit. STOOOOOOOOP ! Crissements des orteils, les yeux plus bas que bouche, un palpitant au rythme lent et inquiétant, les crocs dehors, la tête idiote… bon, j’arrête là, non ?!
Donc… Repos. Calme. Reprendre les choses au début, une par une. Caaaaaalmement.
Ouf ! Ca y est. Et me voilà à nouveau avec les amandiers en fleur dans mon jardin. A respirer l’air, à rêver loin et large, posément.

Le coup de feu est passé. Nous avons été là. Trois jours intenses et nécessaires. Maintenant, il faut reprendre du champ et réfléchir et penser la stratégie. Revoir les cartes, se mettre dans la tête de tous ceux qui sont autour, sortir les pierres du sac et les poser l’une après l’autre.

Et si je n’ai pas écrit hier (enfin si j’ai écrit, mais… pas raconté) c’est que mardi soir, je suis allé à Draguignan retrouver quelques frères de théâtre que Paul Golub (un metteur en scène, un ancien du Soleil aussi) a réuni dans sa mise en scène de « La Puce à l’Oreille » de Feydeau. Et c’était bien. Enfin, Feydeau… non, mais cette distribution, ces acteurs au plaisir non feint, non dissimulé, nous ont offert deux heures et demi de pur plaisir. Tous. Avec des personnages clairs et un jeu maîtrisé (parfois un poil trop). De vrais beaux acteurs de théâtre ! Après… après je suis resté là-bas et j’ai profité de ces amis le temps d’une trop courte nuit, avant qu’ils ne redécollent pour Paris. Martial, Rainer, Brontis et Paul que j’ai découvert un peu plus et qui est un garçon assez délicieux, en fait.

Et puis, il y a eu ces trois jours qui m’ont tant occupé, une rampe de lancement à construire à la hâte pour un rêve que je fais depuis des années et qui semble prêt à voir le jour. Je reste encore vague et je m’en excuse, mais d’ici peu, je vous dirai tout et j’aurai alors besoin de vous tous et de votre foi, de votre imaginaire, de votre ferveur. Et il nous faudra être nombreux pour réaliser ce pari fou et génial.

Ah oui ! Le titre… Ca c’est parce que avant hier, nous avons eu le bonheur de découvrir une toile du plus gand auteur de théâtre de toute notre courte histoire. Il est ici âgé de 46 ans. C’est la seule toile existante et certifiée de son vivant. Je voulais vous le présenter. Pour ceux qui n’auraient pas eu le temps de le voir ou de le savoir. Voilà la vraie tête de Shakespeare. Il est si beau, si là… vous ne trouvez pas ?!


Allez, jeunes gens, je vous laisse. Je vais reprendre le cours de mon ruisseau et vous retrouve ce soir, peut-être.

A vite.

Une réflexion sur « Shakespeare et compagnie… »

  1. La présence de ce monsieur au regard figé me fut
    bénéfique en cette sombre matinée..!

    Je te suis de tout coté et de tout cœur.

    cœurs et armes !

    Antoine-Baptiste

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